La meilleure équipe du monde était une équipe inhibée, tourmentée, continuellement agitée en dehors du terrain et agaçante dans la compétition. La France a ajouté cinq matchs sans gagner. Il venait de perpétrer une déception historique en Championnat d’Europe et avait fait deux nuls contre la Bosnie et l’Ukraine alors qu’ils affrontaient ce mardi la Finlande à Lyon dans un climat de tension croissante. Mbappé n’a pas joué, a pris sa retraite en raison de problèmes physiques, selon la fédération. A sa place est apparu Martial, l’attaquant insipide de United, qui n’a tout simplement pas perdu le ballon. Il a joué facilement. C’était largement suffisant pour accompagner Benzema, pointu dans l’avant-dernière touche, et Griezmann, qui exerçait le leadership. Ses deux buts égalaient Michel Platini au rang des meilleurs buteurs de l’histoire de l’équipe nationale, avec 41 réalisations. Ils n’étaient que la conclusion d’une démonstration mémorable de générosité, de bravoure, de commerce et de classe qui a sorti son équipe de la mélancolie et l’a affirmée dans la direction du Groupe D.
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Lloris, Zouma, Varane, Kimpembe (Clement Lenglet, min. 89), Dubois (Nordi Mukiele, min. 66), Theo Hernández, Rabiot, Pogba, Anthony Martial (Ben Yedder, min. 79), Griezmann (Aurelien Tchouameni, min. 90) et Benzema
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Hradecky, Alho (Raitala, min. 79), Leo Vaisanen, O’Shaughnessy, Paulus Arajuuri, Jere Uronen (Pyry Soiri, min. 61), Urho Nissilä, Kamara, Schüller (Onni Valakari, min. 61), Joel Pohjanpalo ( Fredrik Jensen, min 72) et Pukki
Buts 1-0 min. 24 : Griezmann. 2-0 min. 52 : Griezmann.
Cartons jaunes Schüller (min. 2), Pukki (min. 63) et Paulus Arajuuri (min. 71)
La sixième journée européenne de qualification pour la Coupe du monde Qatar 2022 a été marquée par la résurgence de la France (2-0). C’est arrivé au stade Grupama, le nouveau domicile de l’Olympique de Lyon, qui était bondé de public. Pas une épingle n’est entrée dans les béquilles latérales. Les images étaient extravagantes au lendemain de la pandémie mais la chaleur du public a pu exercer une influence décisive sur le renouveau de l’équipe. Dans une ambiance typique d’une autre époque, Pogba, Rabiot, Griezmann et Benzema – qui sont revenus dans ce qui était leur maison – ont réalisé une continuité et une ferveur qui les ont progressivement amenés dans le jeu sans que la Finlande ne puisse répliquer. À la 25e minute, après un tir du pied gauche de Benzema, Griezmann a contrôlé dans la surface, a changé le ballon debout entre trois adversaires, et quand il s’est tiré d’affaire il a lâché son tir du pied gauche pour envoyer le tir au deuxième poteau. . Avec l’extérieur, sans laisser le temps à vos marqueurs de réagir. Le gardien a été abasourdi par l’effet orbital du ballon. C’était un superbe but.
Le 1-0 a été le début d’une avalanche de jeux d’une grande précision et complicité entre les attaquants de France. C’était aussi un prix pour la ténacité de Griezmann, qu’il a célébrée en serrant Deschamps dans ses bras. Personne ne comprend mieux que l’entraîneur les sacrifices que Griezmann a dû faire, d’abord pour décrocher une place parmi les titulaires en route vers la Coupe du monde en Russie, puis pour articuler les relations et le jeu d’une équipe ayant tendance à partagé entre des attaquants indolents et peu de milieux de terrain et mal soutenus par leurs arrières. Si le dernier Championnat d’Europe signifiait un discrédit pour certains joueurs, avec Mbappé en tête, pour Griezmann il signifiait sa consolidation en tant que leader. A Lyon, avec la permission de Pogba, il fait breveter sa nouvelle condition.
Chaire de Silva et Fernandes
Le jour qui a brisé la séquence de la France a confirmé la force du Danemark, qui a effacé Israël (5-0) pour commander confortablement le groupe F. La défaite de Copenhague a eu lieu après à Bakou, lors de la rencontre d’ouverture de la journée, le Portugal a battu confortablement l’Azerbaïdjan (0-3 ) avec une exposition de Bernardo Silva et Bruno Fernandes, omniprésents dans chaque décision importante alors qu’ils franchissaient le pas. Le Portugal bat la Serbie avec 13 points en tête du groupe A.
Pas aussi prévisible que le résultat de Bakou a été l’écrasement de la Turquie à Amsterdam (6-1) aux mains des Pays-Bas. Leader du groupe G avec les mêmes points que la Norvège, l’ancien Pays-Bas semble avoir retrouvé son identité avec le retour de Van Gaal sur le banc. Remis en 4-3-3 avec De Jong, Wijnaldun et Klaasen sur la ligne intérieure, les jeux se sont gâtés dans la surface turque. A la 38e minute l’équipe locale avait déjà ajouté trois buts et Depay avait terminé (2-0) une merveille après avoir lancé un mur que Klaasen est revenu avec l’éperon. Van Gaal vibrait et la foule de la Johan Cruyff Arena était excitée lorsque Söyüncü – déséquilibré – a commis une faute sur Depay et a vu le carton rouge. L’incident a ouvert les vannes. Depay a terminé un tour de chapeau et le Orange a célébré la fin de la sombre ère De Boer.
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