La France émet un mandat d’arrêt contre un ex-dirigeant de l’automobile

L’ancien patron de l’alliance tripartite Renault, Nissan et Mitsubishi, Carlos Ghosn, est accusé de détournement de fonds et de blanchiment d’argent. En 2019, il s’est enfui au Liban. Aujourd’hui, la France lance un mandat d’arrêt.

La justice française a émis un mandat d’arrêt international contre le gérant de voiture Carlos Ghosn, qui s’est enfui au Liban. Il s’agit d’allégations de détournement d’avoirs et de blanchiment d’argent, comme l’a annoncé vendredi le procureur de la République de Nanterre près de Paris.

Ainsi, des paiements suspects de 15 millions d’euros auraient circulé entre l’alliance Renault-Nissan et l’équipementier automobile omanais SBA.

Ghosn, ancien patron de l’alliance tripartite des constructeurs automobiles Renault, Nissan et Mitsubishi, a été arrêté au Japon en novembre 2018. La justice japonaise l’a accusé, entre autres, d’avoir transféré des pertes privées au constructeur automobile Nissan. Ghosn nie les allégations.

L’ex-manager aux nationalités française, brésilienne et libanaise a fui le Japon pour le Liban fin 2019 dans une action spectaculaire et est depuis recherché par le Japon en vertu d’un mandat d’arrêt international. Il n’est pas autorisé à quitter le Liban, qui ne l’extrade pas.

Nihel Béranger

« Accro au café. Fanatique de l'alcool depuis toujours. Expert du voyage typique. Enclin à des accès d'apathie. Pionnier de l'Internet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *