La France a enregistré près de 400 décès supplémentaires lors d’une canicule qui a duré environ deux semaines en août. Cela représente une augmentation d’un bon cinq pour cent par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé mercredi l’autorité nationale de la santé. La canicule du mois d’août a touché environ la moitié des départements français. L’autorité a expliqué que la plupart des décès sont survenus dans la tranche d’âge de 75 ans et plus.
Il s’agit d’estimations préliminaires qui sont encore en cours d’affinement. On ne sait pas encore combien de personnes sont mortes directement ou indirectement à cause de la chaleur.
Les vagues de chaleur sont l’un des effets du changement climatique, accéléré par les émissions de gaz à effet de serre. Les scientifiques s’attendent à ce que ces phénomènes météorologiques extrêmes deviennent plus fréquents et que les vagues de chaleur surviennent plus tôt et plus tard dans l’année que d’habitude.
L’été de cette année, couvrant les mois de juin, juillet et août, a été le quatrième plus chaud jamais enregistré en France. La température moyenne de 21,8 degrés était 1,4 degrés plus élevée que celle des années 1991 à 2020. Les trois étés encore plus chauds ont été 2022, 2018 et 2003.
En août, de nouveaux records ont été enregistrés dans de nombreux endroits en France, comme 43,2 degrés à Carcassonne ou 27,4 degrés la nuit à Toulouse. Dans certaines localités du sud du pays, les températures ont dépassé les 40 degrés plusieurs jours de suite.
Début septembre, la France a de nouveau souffert d’une canicule qui a duré une bonne semaine, ce qui a entraîné une pollution massive de l’air, notamment dans la région parisienne.
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