La France envisage d’introduire un « uniforme scolaire » et prévoit de lancer un projet pilote dans les mois à venirLe ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, l’a annoncé une semaine après avoir annoncé lundi l’interdiction controversée de l’abaya.
« Je ne suis pas sûr que ce soit une solution miracle […] »Mais cela mérite d’être testé », a déclaré lundi Attal sur RTL, ajoutant qu’il était « très favorable » à l’expérimentation d’un « uniforme uniforme ».
Lundi soir, dans une interview à la chaîne YouTube HugoDecrypte, diffusée en direct sur TikTok et YouTube, le président Emmanuel Macron a expliqué la différence entre un « uniforme scolaire » et un « uniforme » : Ce n’est pas une tenue identique pour chaque élève. , mais plutôt quelque chose de plus conforme à un code vestimentaire – par exemple, porter un jean et un T-shirt.
Macron a déclaré préférer l’option uniforme, qui « d’un point de vue disciplinaire [für die Schüler] « plus acceptable ».
Après une période de consultation avec les élus locaux volontaires, notamment pour identifier les écoles où cette approche serait appliquée, le ministre de l’Éducation a indiqué qu’il « annoncerait les modalités expérimentales à l’automne ».
Macron a expliqué qu’un « uniforme scolaire uniforme » permettrait d’éviter de porter des vêtements révélant une appartenance religieuse, tout en garantissant que des vêtements trop excentriques ne soient pas portés ou que les étudiants issus de milieux plus pauvres ne soient pas socialement stigmatisés.
clarification
La position d’Attal contraste avec celle de son prédécesseur Pap Ndiaye, mais est déjà soutenue par les conservateurs et la frange de droite. C’est ce qu’a déclaré le leader des Républicains, Éric Ciotti, dans un entretien à l’hebdomadaire publié dimanche. JDDil était partisan d’une « uniformité générale ».
L’uniforme obligatoire figurait également dans le programme présidentiel de Marine Le Pen et a été évoqué par tous les candidats au congrès du parti de droite Les Républicains en décembre dernier.
Cependant, la gauche est contre un uniforme ou une tenue uniforme pour les écoliers.
Certains hommes politiques de gauche, comme le député de gauche de La France Insoumise Thomas Portes, voient plutôt dans la nouvelle proposition la preuve d’un « rapprochement idéologique entre [Macrons Lager] et l’extrême droite.
La majorité de Macron toujours floue
Dans le camp du président, la question est loin d’être résolue : certains sont contre l’instauration d’un uniforme scolaire, d’autres trouvent le débat stérile.
« L’uniforme scolaire n’est qu’un symbole et ne rendra pas les élèves plus obéissants ou plus respectueux de la laïcité, de leurs camarades ou du personnel enseignant », écrivait il y a quelques mois la députée de la Renaissance Olga Givernet dans un article d’opinion.
Le gouvernement semble plus ou moins d’accord avec la position d’Attal, mais la forme de l’expérience montre clairement les différences. La secrétaire d’Etat à la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, a évoqué la possibilité de tester le port de l’uniforme dans les quartiers les plus pauvres, dits « prioritaires ».
Toutefois, dimanche soir, la ministre de l’Égalité, Bérangère Couillard, a expliqué qu’elle préférait mener l’expérimentation sur un territoire plus vaste « et non dans des quartiers urbains prioritaires » afin qu’« elle ne soit pas perçue comme un symbole d’origine sociale ».
Pour Couillard, cette décision pourrait contribuer « à protéger la laïcité et lutter contre l’intimidation à l’école » et devrait donc être testée.
“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”