La France a présenté une nouvelle réglementation pour la commercialisation des produits végétaliens. Les imitations de viande ne devraient plus être appelées steak ou filet, par exemple.
Lun. 4 mars 2024, 6h20
Temps de lecture : 2 minutes
Le gouvernement français tente à nouveau d'établir de nouvelles réglementations pour la dénomination des produits de substitution de la viande. Un nouvel acte juridique vise à restreindre l'utilisation des noms couramment utilisés pour les produits d'origine animale pour les produits végétaliens. Le décret devrait entrer en vigueur dans trois mois.
Une période transitoire d'un an devrait s'appliquer à la vente de stocks qui pourraient alors être marqués de manière inadmissible. Les produits fabriqués ou commercialisés à l'étranger sont exemptés de ces exigences.
Concrètement, les produits à base de protéines végétales ne peuvent plus être commercialisés sous des noms tels que filet, steak, escalope ou jambon. Les termes faisant référence à des bouchers ou à des produits de charcuterie ne sont pas autorisés. Les dénominations traditionnelles ne peuvent être utilisées que pour certains produits à base de viande et de charcuterie, à condition de ne pas dépasser une certaine teneur en protéines végétales.
La décision de la CJCE est toujours en attente
Reste à savoir si le dernier mot a déjà été dit en la matière. Aucune objection n'est attendue de Bruxelles pour le moment. Paris avait déjà présenté la nouvelle réglementation à la Commission européenne en août de l'année dernière.
Cependant, une procédure est toujours pendante devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJCE). La plus haute juridiction administrative française, le Conseil d'État, a soumis une demande de décision préjudicielle aux juges luxembourgeois en juillet 2023. Ils devront notamment décider si et dans quelle mesure un État membre peut prescrire que les dénominations normalement réservées aux produits d'origine animale ne peut plus être utilisé lorsque les aliments contiennent une certaine teneur en protéines végétales.
Cela a été précédé par une procédure autour de la tentative du gouvernement français d'interdire des termes tels que saucisse végétalienne. Cependant, l’acte juridique adopté en 2022 a été suspendu par une injonction provisoire ; par la suite, il y a eu un différend quant à sa validité. L'association professionnelle « Protéines végétales » estime que ces exigences violent le droit de l'UE.
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