L’ancien ministre français de l’Intérieur Claude Guéant a été arrêté ce lundi à Paris pour non-paiement d’une amende, relative à une condamnation de 2017, après avoir été envoyé à la prison de Paris-La-Santé, située dans la capitale française. .
« L’intéressé s’est présenté aujourd’hui au parquet de Paris pour l’exécution des peines et a été interpellé au pénitencier de Paris-La-Santé », a indiqué le parquet de Paris dans un communiqué.
L’ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy a été condamné en janvier 2017 à deux peines de prison, dont une avec sursis, et à éteindre une amende de 75 000 euros, dans une affaire de gratifications en espèces du ministère de l’Intérieur.
Claude Guéant purgeait une peine de libération conditionnelle.
Début novembre, cependant, la cour d’appel de Paris a annulé une partie de sa suspension (trois mois) et de sa probation (six mois), estimant que l’ancien souverain n’effectuait pas les versements nécessaires pour payer l’amende et les dommages qu’il avait infligés.
Le procureur financier a affirmé que « seulement 36% » de sa dette d’environ 190.000 euros envers le trésor public avait été liquidée et ce « en grande partie de manière forcée par le biais de saisies immobilières ».
C’est en exécution de ces décisions que Claude Guéant a été envoyé à Paris-La-Santé pour neuf mois, a indiqué à l’agence de presse AFP son Me Philippe Bouchez El-Ghozi, qui a fait part de son intention d’appréhender le juge afin d’obtenir un logement. , soulignant l’état de santé « inquiétant » de votre client.
« Il paie ce qu’il peut payer, soit 3 000 € par mois. Il n’a pas d’argent caché, donc il ne peut pas payer plus et malgré cela, ils ont décidé de l’envoyer en prison », a-t-il déploré.
Bras droit de la campagne de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant a pris la direction de cabinet de l’Élysée après la victoire de 2007, où il est devenu influent dans le gouvernement de l’ancien président français.
Claude Guéant avait déjà comparu devant la justice en octobre et novembre, aux côtés de quatre anciens conseillers de Nicolas Sarkozy, pour des soupçons de favoritisme ou de détournement de fonds publics sur des millions d’euros dépensés en conseils politiques et campagnes pour la présidence 2007/2012. 21 janvier.
L’ancien ministre est également mis en cause dans l’affaire de financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy et doit être jugé en février pour « financement illicite » de sa campagne électorale de 2012.
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