Le Japon ne participera pas à la deuxième session de la conférence des Nations Unies sur l’interdiction des armes nucléaires, qui s’est ouverte le 27 novembre à New York.
Les participants à la conférence, qui se déroule jusqu’au 1er décembre, souhaitent discuter des moyens concrets de parvenir à un monde sans ce type d’armes, compte tenu également du fait que la Russie menace à plusieurs reprises d’utiliser l’arme nucléaire.
La conférence veut clarifier la question de savoir comment convaincre les puissances nucléaires de signer le traité
L’un des principaux thèmes de la conférence est la question de savoir comment convaincre davantage d’États de signer.
Du Japon, des survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki ainsi que les maires des deux villes participent à la réunion. Le gouvernement japonais a toutefois décidé de ne pas participer en tant qu’observateur, comme il ne l’avait pas fait l’année dernière.
Néanmoins, le Premier ministre japonais Fumio Kishida ne se lasse pas d’appeler à un monde sans armes nucléaires et souligne également que le Japon veut prendre les devants pour atteindre cet objectif.
Comme l’année dernière, l’Allemagne, la Belgique et la Norvège – membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) – y participent en tant qu’observateurs.
Les puissances nucléaires sont également restées à l’écart de la conférence
Selon la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), 97 pays ont signé ou ratifié le traité.
Les États-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et la France – toutes puissances nucléaires opposées au traité – n’y ont pas non plus participé pour la deuxième année consécutive.
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