Le président iranien en visite à Moscou début 2022 à l’invitation de Poutine

« CDans le cadre de l’interaction stratégique entre l’Iran et la Russie, le président Poutine a invité notre président à se rendre en Russie », a déclaré le porte-parole Ali Bahadori-Jahromi, ajoutant que la rencontre des deux dirigeants devrait avoir lieu début 2022.

Il s’agira de la première visite du président iranien en Russie depuis 2017, date à laquelle le prédécesseur de Raisi, le modéré Hassan Rouhani, s’était rendu à Moscou.

Selon le porte-parole iranien, la visite portera sur « la coopération bilatérale, régionale et nationale », notamment au niveau « économique et commercial ».

La Russie et l’Iran ont vu leurs relations s’améliorer ces dernières années, Téhéran et Moscou se rapprochant économiquement, politiquement et militairement grâce à des intérêts géopolitiques communs, et coopèrent sur un certain nombre de questions.

Les deux pays sont les principaux soutiens étrangers du président syrien Bachar al-Assad contre les différents groupes rebelles, et tous deux s’inquiètent également d’une éventuelle déstabilisation autour de l’Afghanistan suite à la prise du pouvoir dans le pays par les talibans.

La Russie est partie à l’accord sur le programme nucléaire iranien et participe aux négociations pour le sauver, ayant proposé à Téhéran de lever une partie des sanctions qui étouffent son économie, en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous stricte ONU contrôler.

L’accord nucléaire avec l’Iran, signé en 2015, est remis en cause depuis le retrait unilatéral des États-Unis, en 2018, et le rétablissement des sanctions économiques qui touchent divers secteurs du pays, dont les exportations de pétrole.

En septembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé les États-Unis à « être plus actifs et à résoudre toutes les questions liées » à la relance de l’accord nucléaire avec l’Iran, critiquant les sanctions unilatérales contre Téhéran.

Après une pause de cinq mois, les négociations pour sauver l’accord conclu en 2015 ont repris cette semaine entre les pays encore signataires de l’accord, à savoir l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Chine, l’Iran et la Russie.

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Nihel Béranger

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