Le produit intérieur brut (PIB) a enregistré une contraction de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année, a annoncé ce vendredi (28) l’institut national Insee, qui tablait dans un premier temps sur une croissance de 0,4% pour la même période.

Le résultat est intervenu après une baisse de 1,5% au 4ème trimestre, qui a replongé le pays dans une récession technique – caractérisée par deux trimestres consécutifs de repli.

• Le PIB de l’Allemagne en baisse de 1,8% au 1er trimestre

Le premier trimestre de l’année a été marqué par d’importantes restrictions pour freiner la circulation du virus, avec la fermeture de plusieurs établissements commerciaux jugés non essentiels et des limitations de déplacements à l’intérieur du pays.

Mais ce qui a freiné la reprise, c’est surtout l’activité et l’investissement dans le secteur de la construction.

Le gouvernement français s’est toutefois empressé de confirmer l’objectif de croissance de 5% du PIB pour 2021. « Cela ne change en rien notre objectif », a déclaré le ministre des Finances Bruno Le Maire.

Après avoir exhorté les Français à « rester calmes et à ne pas se laisser décourager par tel ou tel chiffre », Le Maire a déclaré que tous les indicateurs actuels « pointent vers un rallye ».

Le gouvernement s’attend à une forte reprise à l’été (hémisphère nord, hiver au Brésil), à l’image de la grande avancée de l’économie à l’été 2020, après le premier confinement, stimulée par la consommation des ménages.

Le ministre a également réitéré l’« objectif stratégique » fixé depuis le début de la crise : « revenir au premier trimestre 2022 au niveau de développement économique enregistré avant la crise en 2019 ».

Mais le travail du gouvernement a légèrement augmenté après les résultats du premier trimestre.

Le PIB de la France reste inférieur de 4,7% à celui de fin 2019, avant le début de la crise sanitaire.