Après avoir énuméré les succès et les défis tout au long de son mandat, Macron a exhorté la population à faire à nouveau confiance à son administration pour garantir « une réponse française et européenne aux défis du siècle ».
« Je suis candidat pour permettre, aujourd’hui et demain, de décider par nous-mêmes », a-t-il dit, reconnaissant, comme le craignent ses adversaires, qu’il ne pourra pas faire campagne « comme il le voudrait » en raison de l’attaque russe contre l’Ukraine, bien qu’il s’engage à « expliquer » « clairement » votre projet.
Se positionnant en première ligne des négociations pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, le chef de l’Etat français a attendu le dernier moment pour annoncer qu’il briguerait un second mandat.
A 38 jours du premier tour, le 10 avril, Macron a souligné qu’il se porterait candidat pour défendre les « valeurs menacées par les confusions du monde ». Le président français a invité tous les « citoyens à ne pas se leurrer, ainsi qu’à ne pas répondre à ces défis en choisissant de se refermer sur eux-mêmes ou en cultivant la nostalgie ».
« C’est en regardant le présent avec humilité et lucidité, et en ne renonçant à aucune audace, volonté ou goût pour l’avenir que nous réussirons. L’essentiel est de construire la France de nos enfants », a-t-il souligné.
Macron consacre une grande partie de sa lettre à la « force économique », essentielle au maintien de son indépendance, aux questions de sécurité plutôt qu’aux questions sanitaires qui ont dominé ces deux dernières années.
« Ensemble, nous pouvons faire de ce moment de crise le point de départ d’une nouvelle ère française et européenne », a-t-il conclu.
Selon une étude publiée jeudi par Poll OpinionWay, le leader centriste reste en tête des sondages, suivi des candidats d’extrême droite Marine Le Pen et Éric Zemmour, de la candidate de droite traditionnelle Valérie Pécresse et du gauchiste Jean-Luc Mélenchon.
Les derniers sondages donnent Macron entre 25% et 28% au premier tour, devant Le Pen (16% à 17%), Zemmour (14%), Pécresse (12% à 13%) et Mélenchon (10,5% à 12,5%). ). (ANSA)
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