Les victimes ont été secourues une semaine après la catastrophe et restent non identifiées en Guyane française plus d’un mois plus tard. Il en manque encore 17.
La précision a été apportée lors d’une rencontre entre le PF et des représentants du gouvernement français jeudi (7) à Cayenne. La reconnaissance ne se fait que par la génétique car les corps étaient dans un état de décomposition avancé.
Le navire est parti illégalement d’Oiapoque, à l’extrême nord d’Amapá, à destination du département français. Tous ont voyagé à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie. A ce jour, il n’existe pas de liste officielle des morts ou disparus du voyage.
Les forces de sécurité françaises, qui n’ont appris l’affaire que lorsqu’une femme a été retrouvée à la dérive quelques jours plus tard, ont recherché des naufragés et des corps les 31 août et 1er septembre, puis ont suspendu leurs travaux. Le gouvernement brésilien n’effectue pas de recherches car l’épave était en territoire français.
L’ADN devrait arriver dans le pays européen samedi (9) afin que le séquençage génétique puisse être effectué puis livré à l’Institut national de criminalistique (INC) du PF, à Brasilia. C’est au Brésil qu’il y aura une confrontation avec le matériel génétique collecté le mois dernier auprès des proches des disparus. Il n’y a toujours pas de date butoir fixée pour l’arrivée de la DNA dans la capitale brésilienne, a précisé le PF.
Le PF a collecté le matériel génétique des membres de la famille après une convocation au cours de laquelle 14 membres de la famille se sont rendus à la police et ont transmis des informations sur les voyageurs originaires de plusieurs États du Nord et du Nord-Est.
PF commence à collecter du matériel génétique auprès des proches de l’épave disparue au large des côtes de la Guyane française
D’après la carte où se trouvaient les trois corps, à laquelle les autorités brésiliennes avaient accès, les courants marins les transportaient vers le Suriname. Seuls quatre survivants ont été retrouvés..
Dans un communiqué, le maire de la région de Guyane française a détaillé que l’opération de sauvetage en mer avait été lancée après qu’un navire a trouvé une femme accrochée à une bouée.
Elle se trouvait sur le chenal d’accès au port de Kourou, côté français, et a déclaré, selon la note, qu’elle était à la dérive après que la pirogue dans laquelle elle se trouvait ait coulé dans la nuit du 28 août.
Fouilles menées par des habitants d’Oiapoque — Photo : Facebook/Reproduction
Un hélicoptère et des bateaux spécialisés étaient destinés à la région « pour rechercher d’éventuels naufragés dans une large bande côtière de Cayenne à Sinnamary », villes distantes de 100 kilomètres les unes des autres.
Les recherches ont duré deux jours et 4 personnes ont été secourues vivantes, dans différentes parties de la mer, et 3 corps non identifiés.
Avec la décision du gouvernement français de suspendre les recherches, un groupe de volontaires a décidé de rechercher seuls les personnes disparues en haute mer. Le ministère public de Cayenne a ouvert une enquête de police judiciaire, confiée à la brigade maritime de Cayenne.
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