Politique culturelle : protestations contre le projet de fermeture de l’Institut Goethe – Actualité

Des voix critiques également en Allemagne

La coopération franco-allemande reste importante pour l’institut. Aucun lieu ne doit être fermé s’il s’agit ou s’il est prévu de devenir un institut culturel commun franco-allemand. Jusqu’à présent, les instituts d’Atlanta, de Palerme et de Ramallah sont gérés par les deux pays. Le Goethe-Institut et l’Institut français prévoient également des collaborations à Erbil (Région autonome du Kurdistan), Rio de Janeiro (Brésil), Bichkek (Kirghizistan), Cordoue (Argentine) et Glasgow (Grande-Bretagne).

« La France est le pays partenaire le plus important de l’Allemagne en Europe », a déclaré la présidente Carola Lentz dans un communiqué. Ce travail reste donc d’une importance capitale pour le Goethe-Institut. A l’avenir, l’institut travaillera sur cinq sites à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nancy. L’institut soutient également douze sociétés culturelles franco-allemandes et 22 centres d’examen en France.

Les projets de fermeture en Allemagne sont également critiqués. L’Académie de Berlin considère ces projets comme « un lourd fardeau pour les relations franco-allemandes, une rupture avec l’esprit du traité d’amitié franco-allemand et un embarras culturel et politique ». Le PEN Berlin a qualifié le projet de « politiquement à courte vue ».

Nihel Beranger

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