En cette Journée internationale de l’avortement sécurisé, la France réaffirme avec force que chaque femme doit disposer de son corps en toute autonomie. Elle exprime sa solidarité avec toutes les femmes, encore trop nombreuses, qui sont privées de ce droit et appelle l’ensemble de la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour que les femmes puissent jouir sans entrave de leurs droits et de leur santé sexuels et reproductifs. , même en situation d’urgence ou de crise.
Le droit à l’avortement est un droit fondamental, inhérent au droit de disposer librement de son corps. Elle est essentielle pour parvenir à l’égalité des sexes et doit s’exercer dans des conditions de sécurité, de respect et de dignité. Le mépris de ce droit oblige certaines femmes à recourir à des avortements dits « clandestins » pratiqués dans des conditions sanitaires dangereuses. Dans certaines parties du monde, on estime que ces avortements causent plus de 10 % des décès de femmes enceintes.
Lors du Forum Génération Égalité, organisé à Paris en juin 2021 et organisé conjointement avec ONU Femmes et le Mexique, la France a réaffirmé son engagement en faveur des droits des femmes et des filles, qui est au centre de sa diplomatie féministe. Dans ce cadre, elle a annoncé une aide de 5 millions d’euros au Centre ODAS (Organisation du Dialogue pour l’Avortement Sécurisé), géré par l’organisation non gouvernementale Ipas, pour améliorer l’accès à l’avortement sécurisé en Afrique de l’Ouest et du Centre.
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