Ségolène Royale, ancienne ministre française de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, dans le gouvernement présidé par Manuel Valls, entre 2014 et 2017, ouvre le sommet de Cascais sur l’avenir de la politique, qui se déroule du 30 septembre au 1er octobre.
La présence de Royale, candidate du Parti socialiste français à la présidence de la République en 2007, où elle a été battue par Nicolas Sarkozy, après un an avant d’avoir remporté les droits internes, et perdu la course à la direction du parti en 2008 face à Martine Aubry, c’est la nouveauté de dernière minute.
Ségolène Royale participera au panel sur la crise climatique, l’un des dix thèmes qui seront abordés. Les autres panels se concentrent sur un large éventail de sujets, de la durabilité à l’avenir du travail et de l’automatisation, en passant par l’éthique et la transparence, l’avenir de l’État-nation et la faux médias et nouvelles communications. L’immigration et la xénophobie, les changements démographiques et la consommation excessive d’eau sont également abordés.
L’objectif est on ne peut plus ambitieux. Discutez de l’avenir de la politique, en réunissant des dirigeants expérimentés, des nouveaux Turcs du monde politique, avec des expériences et des horizons différents. Il s’agit d’une triangulation de l’Advance Leadership Foundation (ALF), de POLITICO et de la Chambre de Cascais.
Sont également confirmés le secrétaire général du secrétaire général ibéro-américain et ancien vice-président du Costa Rica, Rebeca Grynspan Mayufis, rivale d’António Guterres pour le secrétaire général des Nations Unies et ancienne présidente de l’Équateur, Rosalia Arteaga Serrano, et le prix Nobel pour l’économie, Michael Spence.
Federico Pinedo, ancien président de l’Argentine, l’expert en développement durable de la Banque interaméricaine de développement, l’ingénieur colombien Juan Pablo Bonilla, et l’Américain Rahaf Harfoush, l’architecte de la campagne d’Obama sur les réseaux sociaux, sont également présents. assuré.
L’éventail est encore plus large avec Alexandra Cousteau, présidente de Cousteau 2050 et petite-fille du capitaine Cousteau, la Guatémaltèque Gloria Alvarez, qui lors du Parlement ibéro-américain de la jeunesse 2014 à Saragosse a fait les critiques les plus virulentes du populisme, et avec Max Trejo, secrétaire général de l’Organisation internationale de la jeunesse ibéro-américaine.
La liste est complétée par Sebastián Navarro, responsable des capitales des Amériques pour le respect des Accords de Paris dans le cadre de la COP 26 à Glasgow, et Marcos Peña, conseiller en politique de communication de l’ancien président argentin Mauricio Macri.
600 participants sont attendus, dont 300 jeunes qui seront sélectionnés parmi trois mille candidats de tout le pays, issus d’organisations de jeunesse, de réseaux sociaux et d’autres formes de participation. L’ALF, qui a organisé la conférence Barak Obama, à Porto, en 2018, vise à conclure ce sommet, par la signature d’un document sur les normes éthiques dans le comportement politique. Ce sera une sorte de guide vivant de bonnes pratiques, contre les fausses nouvelles, à divulguer dans les 12 prochains mois.
Le partenariat de l’ALF avec la commune de Cascais a un horizon de cinq ans et implique, dans cette première édition du sommet, 300 000 euros de financement de la mairie. Dans la stratégie et les calendriers municipaux, cette initiative ne remplacera cependant pas les conférences d’Estoril.
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