Sommet international sur la protection du climat et la réduction de la pauvreté

Se concentrer à la fois sur la protection du climat et la réduction de la pauvreté grâce à de nouveaux efforts financiers – les représentants d’une centaine de pays, de banques internationales de développement et d’organisations en discutent depuis jeudi à Paris.

Le président français Emmanuel Macron a prévenu dès le départ : « Aucun pays ne devrait avoir à choisir entre réduire la pauvreté et protéger la planète ». et faire un pas de géant vers la justice mondiale.

La réunion de deux jours initiée par Macron porte sur des consultations sur un système financier plus solidaire. Des décisions contraignantes ne devraient pas être prises, mais des orientations sur la manière de combler le fossé grandissant entre les pays industrialisés et les pays du Sud, particulièrement touchés par les conséquences du changement climatique, étaient attendues. Comme l’a dit Macron avant la réunion, il s’agit de réformer le système financier avec la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et des fonds publics et privés pour relever le double défi de la pauvreté et du changement climatique.


« Transition écologique juste »

Dans une contribution conjointe au sommet de Paris, 13 chefs d’État et de gouvernement, dont le chancelier Olaf Scholz, le président américain Joe Biden, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Rishi Sunak, ont souligné leur engagement à améliorer le bien-être des la population mondiale. « Nous sommes convaincus qu’une transition écologique juste qui ne laisse personne de côté peut être un facteur important pour lutter contre la pauvreté et soutenir un développement durable et solidaire. » Il faudrait faire des investissements à long terme partout dans le monde et trouver des solutions pour les pays très endettés.

La lutte contre la pauvreté et le changement climatique nécessiterait des financements innovants, des rachats de dette et une responsabilisation des secteurs qui ont le plus profité de la mondialisation. « La solidarité et l’action conjointe sont au cœur de notre coopération pour atténuer les difficultés auxquelles sont confrontés les pays en développement et atteindre nos objectifs mondiaux », indique le communiqué publié par le journal Le Monde.

Plus précisément, le sommet porte sur les investissements dans les pays particulièrement touchés par le changement climatique. Face à la montée des inégalités, Macron a insisté sur une augmentation significative des fonds publics et privés. Jusqu’à présent, trop peu a été fait dans ces deux domaines. « Sans le secteur privé, nous ne relèverons pas ce défi. »

L’organisation de développement One a exigé de la réunion que les pays économiquement faibles reçoivent plus facilement de l’argent pour faire face aux crises. Jusqu’à présent, les conditions de prêt à ces pays ont souvent été injustement réglementées. Le gouvernement fédéral doit faire pression sur les réformes des institutions de développement telles que la Banque mondiale.

faire face à la dette

La gestion de la dette sera également abordée lors du sommet. Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré sur RFI que les dettes des pays extrêmement pauvres et surendettés devraient être restructurées. « Nous voulons le faire avec nos partenaires chinois. » Actuellement, en ce qui concerne le Sri Lanka et la Zambie, un accord est sur le point d’être conclu.

Avec le Japon et l’Inde, la France a lancé une plate-forme de négociation entre les États créanciers du Sri Lanka. En avril, cependant, on ne savait toujours pas si la Chine, en tant que principal créancier bilatéral, se joindrait au processus. Le Sri Lanka avait une dette extérieure de 35,1 milliards de dollars en septembre de l’année dernière. Selon le ministère japonais des Finances, 19 % de ces dépenses se trouvaient en Chine, 7 % au Japon et 5 % en Inde.

Nihel Beranger

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