La loi française controversée sur la sécurité doit être modifiée. L’article 24, en particulier, a récemment poussé de nombreux opposants dans la rue. Celle-ci stipule que, dans certaines circonstances, la publication d’enregistrements du travail de la police est une infraction punissable. Le président Emmanuel Macron a exprimé sans équivoque son mécontentement face à la situation lors d’une réunion avant l’annonce du changement proposé.
Christophe Castaner, chef de file du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale, a déclaré : « Nous allons donc proposer une réécriture complète de l’article 24. (…) La décision législative que nous avons prise a fait grand bruit. Si la population n’est pas convaincue que le droit à l’information et le droit de contrôler les actions de la police sont menacés et si l’équilibre que nous voulions atteindre avec l’article 24 n’est pas perçu de cette manière, alors il faut agir. »
L’Assemblée nationale avait approuvé la loi en première lecture il y a une semaine. Samedi, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes du pays contre la réglementation et les violences policières excessives.
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