Un tribunal français a imposé aux entreprises énergétiques Sasu, Margnes Energie et Sasu Singladou Energie une indemnité de 110.000 euros à l’encontre d’un couple belge, Christel et Luc Fockaert, en raison de l’installation de six éoliennes à 700 mètres de la maison des deux de Fontrieu, dans le sud du pays, leur a causé des problèmes de santé. Le « syndrome de la turbine » a frappé Christel et Luc en 2013, lorsque la forêt entre leur propriété et la pelle la plus proche a été défrichée. Ainsi ont commencé les maux de tête, l’insomnie, les irrégularités cardiaques, la dépression, les vertiges, les acouphènes et les nausées.
« Il y avait un bruit comme une ouvrière qui courait toute la journée, et les turbines clignotaient toutes les deux secondes », ont expliqué les époux, qui ont cessé d’avoir des problèmes de santé après 2015, lorsqu’ils ont quitté la zone. L’affaire Fockaerts avait été rejetée par le tribunal en janvier de l’année dernière, mais les deux avaient fait appel, affirmant que le juge avait ignoré les rapports d’expertise commandés et n’avait passé qu’une heure sur le lieu de la plainte.
Malgré l’issue positive de l’appel, l’avocate du couple, Alice Terrasse, a précisé que le cas de Luc et Christel est un cas rare « qui ne peut être reproduit, car ce parc éolien a causé une nuisance inhabituelle par rapport à beaucoup d’autres ». Selon une étude australienne, la maladie attribuée aux éoliennes est en réalité « un phénomène sociologique », provoqué par l’alerte sanitaire lancée par des militants écologistes. D’autres études européennes, canadiennes et américaines évaluées par des pairs ont réfuté l’existence de ce syndrome médicalement méconnu. (IAG)
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