Un sondage donne à Xavier Bertrand la victoire sur Emmanuel Macron aux élections présidentielles françaises de 2022 – O Jornal Económico

Xavier Bertrand, réélu président de la région Hauts-de-France le 2 juillet, a vu le statut de favori de la droite française à la présidentielle de 2022 renforcé par la diffusion lundi par le quotidien « Le Figaro » d’un sondage qui le présente capable de vaincre le sortant centriste Emmanuel Macron. Selon l’étude d’opinion réalisée par Ifop-Fiducial, l’ancien ministre des gouvernements de Dominique de Villepin et François Fillon, lors des présidences de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, obtiendrait 52 % des voix, contre 48 % des actuels chef d’état .

L’avantage de l’homme politique de 56 ans dans la confrontation directe avec Macron vient pour la première fois, en raison d’une augmentation de trois points de pourcentage de Bertrand et de la diminution correspondante de la même valeur des intentions de vote du président sortant. Mais il reste un énorme problème pour le pré-candidat de la droite traditionnelle française, puisque le même institut de sondage indique que le responsable de la région qui a pour capitale Lille ne dépasserait pas la troisième place aux élections présidentielles, toujours loin derrière. la créatrice du parti encore hégémonique France en Mouvement et leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui renouvellerait le « duel » de 2017 au second tour.

Parmi les différents scénarios présentés dans le sondage Ifop-Fiducial, Bertrand n’est pas à moins de six points de pourcentage de la deuxième place, ce qui arriverait si les écologistes (l’eurodéputé Yannick Jadot) et les socialistes (la maire de Paris, Anne Hidalgo) s’étaient séparés applications. Dans ce cas, le premier tour serait remporté par Marine Le Pen, avec 26%, suivie d’Emmanuel Macron, avec 24%, et Xavier Bertrand, avec 18%, tandis qu’à gauche, Jean-Luc Mélenchon, de France Insoumise, n’aurait que 7%, autant que Jadot, et Hidalgo serait à 6%.

Dans les scénarios de candidatures communes des écologistes et des socialistes, Macron gagnerait si la maire parisienne avançait, remportant le premier tour, avec 28%, contre 26% de Marine Le Pen et 18% de Xavier Bertrand, avec Anne Hildago (8%) légèrement devant Mélenchon (7%). Si l’option de gauche était l’eurodéputé écologiste, Le Pen triompherait avec 27%, devant Macron (26%) et Bertrand (18,5%), avec Yannick Gadot (9%) plus remarquable que Jean-Luc Melenchon (7 . 5%).

Bertrand prend ses distances avec ses rivaux de droite

Plus important pour le président du conseil régional des Hauts-de-France, à neuf mois de la présidentielle, est le favoritisme à droite que lui attribue le sondage publié par « Le Figaro ». Les 18% d’intentions de vote qui lui sont attribués lui permettent de se démarquer de deux autres vainqueurs des élections régionales, également de droite traditionnelle et qui ont également eu des réélections sans complication : Valérie Pécrésse, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et du Budget dans les gouvernements François Fillon, qui poursuit pour présider la région Île-de-France (qui comprend Paris), n’aurait que 14 % par rapport à Marine Le Pen et Emmanuel Macron (tous deux avec 26 %) et le président de la région Auvergne. En Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, ancien porte-parole et ancien ministre de François Fillon, serait encore plus loin d’accéder au second tour, avec seulement 13% d’intentions de vote, contre 28% pour Emmanuel Macron et 26% à Marine Le Pen.

L’avantage sur Wauquiez sera plus acceptable pour Bertrand puisque le favori de la droite française a quitté en 2017 le parti Les Républicains – héritier du RPR gauliste et de sa version sarkozysta UMP – en confrontation frontale avec la direction du président d’Auvergne-Rhône. -Région des Alpes, cependant remplacé dans ces rôles par Christian Jacob. En effet, Valérie Pécrésse est également partie en 2019, créant un nouveau parti de centre droit, Somos Livres, qui compte trois députés et deux sénateurs.

Les Républicains entendent choisir le candidat présidentiel à travers un processus de consultation de 15 mille personnes qui, comme l’explique Christian Jacob, « se reconstruisent dans les valeurs de la droite et du centre », étant pratiquement assurés que Bertrand et Pécrésse seront inclus, rejoignant les Wauquiez, l’ancien commissaire européen (et négociateur du Brexit) Michael Barnier, le chef du parti au Sénat Bruno Retailleau et l’ancien ministre des Finances François Baroin. Un autre sondage Ifop-Fiducial a désigné Bertrand comme favori des électeurs, devant Pécrésse et Baroin, reléguant Wauquiez à la quatrième place.

De même, le numéro 2 des Républicains, Guillaume Peltier, a indiqué ce lundi au Figaro que le président du conseil régional des Hauts-de-France est le « candidat naturel » de la droite française, relevant que Macron l’a élu « ennemi public ». numéro 1″ aux régionales, envoyant plusieurs ministres l’affronter, en soutien au candidat malheureux de La République en mouvement, Laurent Pietraszewski. Il ajoute que Xavier Bertrand « incarne la France populaire, comme Nicolas Sarkozy en 2007.

S’il y a encore dans son parti ceux qui défendent la tenue des primaires – de quoi s’aliénerait le candidat le mieux placé pour « se mêler » de la dispute entre Macron et Le Pen -, Guillaume Peltier a défendu que « nous n’avons pas le droit de mettre en branle un processus de défaite et de division à 280 jours de l’élection présidentielle.» Xavier Bertrand n’a pas tardé à le remercier pour son soutien à travers ses réseaux sociaux.

Nihel Béranger

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