Von der Leyen veut un quota européen de femmes : au moins 40 % des conseils de surveillance devraient être des femmes – politique

Selon un article de presse, après le changement de gouvernement en Allemagne, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espère une majorité pour un quota européen de femmes dans les conseils de surveillance des grandes entreprises. Comme l’a rapporté le « Financial Times » mercredi soir, une proposition législative qui a été mise en attente il y a des années doit être relancée. Selon celle-ci, au moins 40 % des conseils de surveillance des sociétés cotées devraient être composés de femmes. Les petites et moyennes entreprises ne devraient pas être concernées.

Avec la nouvelle coalition de feux de circulation du SPD, des Verts et du FDP, il y a de l’espoir que l’Allemagne abandonnera sa résistance, a déclaré le politicien de la CDU selon le rapport. « Il est temps de faire avancer ce dossier. » L’arrière-plan est un projet qui a été discuté il y a dix ans. Von der Leyen veut mettre en œuvre l’idée au premier semestre 2022.

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Sous Viviane Reding, alors commissaire européenne à la justice, il y a eu une initiative correspondante en 2012, qui a été rejetée par le gouvernement fédéral sous l’ex-chancelière Angela Merkel (également CDU). À cette époque, seuls 15,6 % des membres du conseil de surveillance en Allemagne étaient des femmes. Une majorité suffisante parmi les pays de l’UE n’a pas été atteinte. Von der Leyen faisait alors partie du cabinet de Merkel.

Depuis 2015, il existe un quota de femmes dans les conseils de surveillance en Allemagne : 30 % pour les entreprises particulièrement grandes. En outre, l’ancienne grande coalition de l’Union et du SPD a convenu d’un quota pour les membres du conseil d’administration peu avant les vacances d’été l’année dernière.

Von der Leyen attend le soutien de la France et de Berlin

Outre le changement de gouvernement, la Commission européenne espère désormais également un élan de la part de la France, qui assure la présidence du Conseil de l’UE depuis le 1er janvier. Un quota de genre y a été introduit dans les entreprises en 2011, qui est à 40 % depuis 2017.

Dans l’entourage de la commissaire européenne aux valeurs et à la transparence, la Tchèque Vera Jourova, selon les journaux du réseau éditorial Allemagne (RND), deux facteurs favorables au plan des quotas ont été évoqués mercredi : Paris est intéressé à déménager l’affaire en avant. Deuxièmement, Berlin se réorganise actuellement.

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La proposition de la Commission européenne, qui est à nouveau en discussion, ne prévoit aucune sanction pour les entreprises qui ne respectent pas le quota. Cependant, ils doivent s’expliquer pourquoi ils ne peuvent pas satisfaire à l’exigence. En outre, les pays de l’UE pourraient décider des sanctions au niveau national. S’il y a maintenant une majorité parmi les pays de l’UE, le Parlement européen doit encore donner son accord.

Selon le RND, la coalition des feux tricolores dirigée par le chancelier Olaf Scholz (SPD) au sein du Conseil des chefs de gouvernement de l’UE devrait voter pour le quota européen de femmes. Tout au plus, les libéraux allemands, dit-on dans les cercles de la Commission, devraient y voir un problème. L’accord de la coalition feu tricolore de Berlin ne contient aucune disposition sur le quota de femmes de l’UE. En Allemagne, les grandes entreprises sont légalement tenues depuis plusieurs années d’avoir au moins 30 % de femmes dans leurs conseils de surveillance. (dpa, AFP)

Nihel Beranger

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