NEW DELHI (Reuters) – Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, appelle à une position ferme dans le différend sur le programme nucléaire iranien.
« L’Iran cherche visiblement à gagner du temps en ce moment, attendant qu’un nouveau gouvernement américain envoie de nouveaux signaux », a déclaré jeudi l’homme politique du SPD à New Delhi, la capitale indienne. « La pression internationale devra être maintenue ici. » L’Iran doit bouger. Le nouveau président américain Barack Obama, qui prendra ses fonctions en janvier, veut faire bouger les choses dans ce conflit dans l’impasse par des négociations directes avec l’Iran. Jusqu’à présent, le soi-disant groupe des six a négocié avec l’Iran. Outre les États-Unis, il comprend l’Allemagne, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne et la France.
Selon des sources onusiennes, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Iran n’ont pas eu de discussions sur d’éventuelles applications militaires de leur programme nucléaire depuis plus de deux mois. « Avant, nous étions complètement au point mort, mais au moins nous nous parlions encore à l’époque », ont déclaré les cercles à Vienne mercredi. « Maintenant, c’est pire. Il n’y a absolument aucune communication et aucun progrès quant aux éventuelles dimensions militaires de leur programme. » L’Occident soupçonne l’Iran de rechercher des armes nucléaires. La République islamique le rejette. Les États-Unis n’ont pas exclu une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes.
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