Une longue histoire juridique s’achève avec la victoire définitive du gouvernement français. Le prétendant était Jean-Noël Frydman, un Français qui a repris le portail Internet ‘france.com’.

En 1994, quand Internet est apparu, Frydman, comme beaucoup d’autres, s’est consacré à l’enregistrement de portails qui conviendraient plus tard aux gouvernements ou aux grandes entreprises. Frydman a enregistré ‘france.com’ mais ne s’est pas limité à cela, mais en Floride, où il vivait, il a développé un site Web qui ne contenait d’abord que des informations sur la France et vendait plus tard des voyages.

Tel que rapporté par « L’écho touristique », Frydman a déclaré sur sa page LinkedIn que « france.com » était « la plus ancienne agence de voyages en ligne encore sous la même direction ». Frydman a dirigé son site Web tranquillement jusqu’en 2015.

Cette année-là, l’État français lui a dit qu’ils voulaient le portail. La France est allée en justice et en 2016, un tribunal de Paris a confisqué sa propriété. Frydman a fait appel et un autre tribunal français a donné son accord. Frydman a encore présenté un autre appel à la Cour suprême française, mais avant qu’il n’y ait une décision finale, la société qui gère les sites Web a accordé la propriété à la France.

« Pour corriger les erreurs infligées à son entreprise », comme il l’a soutenu dans son appel, l’homme d’affaires a alors fait appel devant la justice américaine, sans succès, dans la sentence définitive désormais connue. Aujourd’hui, France.com est automatiquement redirigé vers France.fr, le portail officiel du tourisme français.

En tout cas, il est toujours intéressant de voir que la France revendique la propriété de ce portail, sans qu’il soit précisé dans aucun document que cela doit être le cas et sans avoir indemnisé le propriétaire. Il convient de noter que Frydman, en revanche, avait une véritable entreprise touristique authentique et qu’il a construit une marque.