Google doit payer 500 millions d’euros en France

la société Internet américaine Google doit payer une amende de 500 millions d’euros en France dans le cadre du litige sur les droits d’auteur avec la presse. Les autorités antitrust de Paris ont annoncé mardi que Google n’avait pas réussi à négocier des accords de licence individuels avec des médias « avec de bonnes intentions ». Il s’agit de l’amende la plus élevée jamais imposée par l’autorité, a déclaré la chef du Bureau des cartels, Isabelle De Silva. Google s’est dit « très déçu ».

En avril de l’année dernière, les autorités antitrust françaises ont obligé Google à négocier avec les éditeurs et les agences de presse. Il s’agit d’une rémunération pour l’affichage de contenus multimédias protégés par le droit d’auteur, comme le prévoit l’amendement UE de 2019 sur le droit d’auteur. Plus précisément, il s’agit d’actualités, de photos et de vidéos de médias qui sont affichées sur Google ou YouTube. Les maisons de presse affirment que Google gagne de l’argent avec son contenu grâce à la publicité, mais ne paie aucun frais d’utilisation.

En septembre, des maisons de presse, dont l’agence de presse AFP, ont porté plainte contre Google auprès des autorités antitrust parce que la société Internet n’avait pas négocié avec la volonté de parvenir à un accord équitable. L’autorité antitrust a expliqué mardi que Google, par exemple, n’avait pas eu de « discussion séparée » sur les droits d’auteur avec les médias à propos du lancement de Google Showcase – un service d’information lancé fin 2020 pour lequel Google paie des droits de licence aux éditeurs ; Les utilisateurs peuvent y lire des articles qui seraient autrement derrière une barrière de paiement.

En novembre, Google s’était dans un premier temps mis d’accord avec des journaux français de renom tels que « Le Monde », « Le Figaro » et « Libération » sur la rémunération de leur contenu Représente la presse nationale et régionale. Le président de l’AFP, Fabrice Fries, et le patron de Google France, Sébastien Missoffe, ont déclaré mardi qu’un accord était « proche » là aussi, et que les négociations étaient bien avancées.

Ce n’est que début juin que les autorités françaises de la concurrence ont infligé une amende pour concurrence de 220 millions d’euros à Google parce que le groupe américain avait accordé un traitement préférentiel à son propre prestataire de services publicitaires, Google Ad Manager. Cela désavantageait les concurrents.

Nihel Béranger

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