Vendredi, des pêcheurs français bloquent le trafic des ferries dans trois ports de la Manche et la circulation des marchandises dans le tunnel entre la France et le Royaume-Uni pour protester contre le droits de pêche post-Brexitdit un syndicat. Et les tensions entre les deux pays semblent s’intensifier de plus en plus après la mort de 27 migrants dans la Manche.
Après le drame, un communiqué de l’Elysée affirmait qu’Emmanuel Macron espère que le Royaume-Uni « coopérer pleinement et s’abstenir d’instrumentaliser une situation aussi dramatique à des fins politiques ».
Macron a également insisté sur le fait que La France et le Royaume-Uni ont « Une responsabilité partagée » dans ce drame et a demandé que le la coopération entre eux est « efficace ».
Mercredi, 27 personnes sont mortes dans le naufrage d’un bateau dans la Manche, dont 17 hommes, sept femmes et trois jeunes dont l’âge n’a pas été détaillé, selon les dernières données fournies par la procureure de Lille, Carole Etienne, dans la presse française.
Parce que, le blocus imminent des pêcheurs français dans le canal risque d’intensifier la tension entre les deux pays.
Qualifiant l’action de « coup de semonce », le président du Comité national français de la pêche (CNPMEM), Gérard Romiti, a indiqué que le trafic des ferries serait bloqué dans les ports de Saint-Malo, Ouistreham et Calais, ainsi que le trafic de fret dans le tunnel sous la Manche pendant plusieurs heures.
Le différend des mois entre La Grande-Bretagne et la France sur le nombre de licences délivrées aux navires français restent en suspens et ont menacé de dégénérer en une guerre commerciale à grande échelle.
« Nous ne voulons pas de documents, nous voulons juste récupérer nos licences. Le Royaume-Uni doit se conformer à l’accord post-Brexit. Trop de pêcheurs ne savent toujours pasdit Romiti.
« Cela fait 11 mois que nous attendons avec impatience. La patience des professionnels a des limites. Nous espérons que ce coup de semonce sera entendu », a-t-il déclaré, refusant d’exclure d’autres actions à l’avenir.
La France avait menacé d’interdire aux navires britanniques de débarquer leurs prises dans les ports français et soumettre toutes les importations britanniques à contrôles.
Macron a dit plus tard que la France reporterait l’imposition de mesures pour donner l’occasion de dialoguerMais les responsables français ont insisté pour que toutes les options restent sur la table.
Les entretiens entre le ministre français de l’Europe, Clément Beaune, et le ministre britannique du Brexit, David FrostIls n’ont pas encore fait un grand pas.
Selon un accord conclu par la Grande-Bretagne et l’UE à la fin de l’année dernière, Les bateaux de pêche européens peuvent continuer à sillonner les eaux du Royaume-Uni s’ils peuvent prouver qu’ils y ont opéré dans le passé.
Mais Paris dit que des dizaines de navires français ont vu rejeté vos demandes pour la pêche dans les eaux riches du Royaume-Uni, une évaluation fortement contesté autour de Londres.
Les volumes totaux touchés sont tout petit en termes de commerce bilatéral total entre la France et le Royaume-Uni.
Mais le problème a contribué à tensions croissantes post-Brexit entre Londres et Paris, dont la relation sera désormais également mise à l’épreuve par sa réponse à la catastrophe de l’immigration de mercredi dans le Canal.
(Avec informations de l’AFP)
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