Après un décès en France : le politicien du SPD Lauterbach met en garde : les tests de dépistage de drogues « deviennent de plus en plus dangereux »

Après la mort en France

Lauterbach, politicien du SPD, met en garde : les tests de dépistage de drogues « deviennent de plus en plus dangereux »

Lundi 18 janvier 2016 | 09h43

La mort d'un homme suite à un test antidopage raté provoque l'horreur en France. Au total, six patients âgés de 28 à 49 ans ont été admis à l'hôpital.

Les enquêtes des autorités françaises visent à déterminer s'il y a eu une erreur dans les procédures de test ou si le problème provenait du médicament lui-même. Karl Lauterbach, expert en santé du SPD, a averti qu'un tel échec pourrait également se produire en Allemagne, car « les règles pour de tels tests » sont « les mêmes », a-t-il déclaré au groupe de médias Funke.

La sécurité est « souvent sacrifiée au profit de la réussite économique », a déclaré Lauterbach. Compte tenu de la pression concurrentielle, les coûts sont réduits : « les tests deviennent de plus en plus dangereux ».

La dose maximale prévue « encore loin d’être atteinte »

Le médicament, testé en France, est destiné à être utilisé pour traiter les sautes d'humeur et l'anxiété. Après les premières saisies de la police judiciaire dans le laboratoire de la société Biotrial à Rennes, l'Autorité de sécurité du médicament (ANSM), entre autres, s'est également impliquée dans l'enquête ce week-end.

La société pharmaceutique portugaise Bial a développé le principe actif. La société a assuré que les normes internationales étaient respectées lors du développement du médicament. Au total, 128 volontaires sains âgés de 18 à 55 ans étaient censés participer à l'étude, dont 90 ont pris le principe actif à différentes doses. Mais des problèmes de santé dramatiques sont ensuite survenus chez plusieurs participants. A ce stade, la dose maximale prévue était « loin d'être atteinte », a déclaré le patron de Biotrial, François Peaucelle. Son laboratoire a réalisé le test.

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Nihel Béranger

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