Les États utilisent cette tendance apparemment innocente pour détourner l’attention des violations des droits humains. « En raison d’événements sportifs importants, les pays font l’objet de discussions positives, notamment dans les médias », explique Felix Jakens d’Amnesty International. serveur NPR. Les organisations de défense des droits de l’homme ont donc même introduit un nouveau concept de « sportwashing » – une réunion où les États organisent des événements sportifs prestigieux pour améliorer leur réputation.
Un exemple est l’Arabie saoudite, qui a acheté le mois dernier une participation majoritaire dans le club de football anglais Newcastle United. Selon le rapport de l’organisation Accorder la liberté le royaume a dépensé plus de 1,5 milliard de dollars pour accueillir des événements sportifs prestigieux. Le mois prochain, le pays accueillera également pour la première fois la course des Formula 1 World Series. Le chanteur Justin Bieber, par exemple, devrait également se produire à cette occasion. Mais il fait face à des appels de plus en plus fréquents pour annuler le concert. L’Arabie saoudite réduit depuis longtemps liberté d’expression, droits des femmes ou communauté LGBTQ+. Elle a appelé le chanteur à annuler la représentation dans une lettre ouverte également Hatice Cengiz, fiancée du journaliste saoudien assassiné Jamal Hashukji, qui a critiqué le gouvernement et le prince héritier du pays.
Le Royaume rejette les critiques, l’investissement dans le sport est censé soutenir l’économie locale. L’année prochaine, la Coupe du monde aura lieu au Qatar. Mais les athlètes avertissent aux lois discriminatoires et de mauvaises conditions de travail pour les travailleurs étrangers impliqués dans la préparation des tournois. Les footballeurs danois auront donc des slogans sur les droits humains sur leurs maillots d’entraînement.
L’attention des organisations de défense des droits de l’homme se concentre également sur les Jeux olympiques d’hiver de février à Pékin. Les États-Unis envisagent même un boycott diplomatique, ce qui signifie que les représentants du gouvernement ne participeraient pas aux jeux. La raison en est les violations des droits de l’homme de longue date des Ouïghours dans la province du Xinjiang, dans l’ouest de la Chine. Le sénateur républicain Rick Scott de Floride a même demandé l’année dernière au Comité international olympique de retirer à la Chine le droit d’accueillir les Jeux olympiques.
Si le « sportwashing » peut avoir un effet à long terme, mais ce n’est pas encore clair. Le commentateur sportif Simon Chadwick de l’Emlyon Business School en France commémore la Coupe du monde de football 2018 en Russie. « Le pays a été fortement critiqué avant le championnat, mais après le championnat, il s’est avéré que les gens percevaient la Russie de manière beaucoup plus positive et leurs points de vue ont beaucoup changé. »
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