développeur de Pegasus enquête sur des rapports selon lesquels des logiciels espions ciblaient des diplomates américains | La technologie

Le développeur israélien de logiciels espions Pegasus a déclaré vendredi qu’il enquêtait sur des informations selon lesquelles sa technologie aurait été utilisée pour attaquer les iPhones de certains diplomates américains en Afrique.

Apple, fabricant de l’iPhone, a commencé à avertir les utilisateurs dont les téléphones ont été piratés par des logiciels espions, développés par le groupe NSO.

Ce programme a été au centre de la controverse cette année après que plusieurs rapports ont affirmé qu’il avait été utilisé pour espionner des militants, des journalistes et des politiciens.

  • Comprendre ce qu’est Pégase

« En plus de l’enquête indépendante, le NSO coopérera avec toute autorité gouvernementale compétente et présentera toutes les informations dont nous disposons », a déclaré la société dans un communiqué.

UNE Le groupe NSO a averti qu’il n’a pas encore confirmé l’utilisation de ses outils, mais a choisi de « fermer l’accès des clients concernés au système » en raison de la gravité des rapports rapportés par des véhicules tels que Reuters et The Washington Post.

Le journal américain a rapporté qu’Apple avait alerté 11 diplomates américains que leurs iPhones avaient été piratés ces derniers mois, citant des personnes familières avec l’affaire, et que les attaques visaient des responsables actifs en Ouganda et en Afrique de l’Est.

Apple a poursuivi le NSO le mois dernier pour empêcher l’entreprise d’utiliser les services du géant de la Silicon Valley et ainsi d’être utilisée contre plus d’un milliard d’iPhones en circulation dans le monde.

Reuters, citant quatre sources proches de l’affaire, a déclaré que neuf diplomates américains ont été attaqués.

Apple a refusé de commenter cette information.

Quelques semaines seulement avant le procès d’Apple, des responsables américains ont mis le NSO sur liste noire pour des allégations selon lesquelles la société israélienne « a autorisé des gouvernements étrangers à mener une répression transnationale ».

Les smartphones infectés par Pegasus permettent à l’attaquant de lire les messages d’une victime, de visualiser ses photos, de suivre sa position et même d’allumer l’appareil photo de l’appareil à son insu.

Les inquiétudes concernant Pegasus se sont encore accrues après qu’Apple a révélé en septembre qu’il avait corrigé une faille qui permettait aux logiciels espions d’infecter les appareils sans obliger les utilisateurs à cliquer sur un lien ou un message malveillant.

L’attaque dite « zéro clic » peut corrompre silencieusement l’appareil cible et a été identifiée par des chercheurs de Citizen Lab, une organisation de surveillance de la cybersécurité au Canada.

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Nihel Béranger

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