La France a tué le chef de l’Etat islamique dans le Grand Sahara

Le terroriste de l’État islamique Adnan Abu Walid al Sahraoui (Capture d’écran)

Le chef du groupe djihadiste État islamique dans le Grand Sahara, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, c’était « neutralisé » par les forces françaises, a annoncé le président français Emmanuel Macron sur Twitter dans la nuit de mercredi à jeudi.

« Adnan Abu Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste État islamique dans le Grand Sahara, a été neutralisé par les forces françaises »Macron a annoncé.

Elíseo a précisé que le leader du groupe, considéré responsable de la plupart des attentats au Mali, au Niger et au Burkina Faso, il était « mort ».

« C’est un nouveau grand succès dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel »Macron a ajouté.

Selon le ministre français de la Défense, Florence Parly, le leader de l’EIGS « Mort après une attaque de la force Barkhane », une opération anti-jihadiste déployée par la France dans la région.

Fondée en 2015 par Walid al Sahraoui, ancien membre du Front sahraoui Polisario et du mouvement Al-Qaïda du Maghreb islamique, le groupe EIGS avait été pointé du doigt par La France comme « ennemi prioritaire » au Sahel.

Cette zone est le théâtre habituel des actions de deux groupes djihadistes: l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, liés à Al-Qaïda.

EIGS s’est engagé attaques particulièrement meurtrières contre des civils et des militaires dans ce qu’on appelle la « zone des trois frontières ».

Un soldat français du Desert Tactical Group "Belleface" (GTD) s'entretient avec des habitants de la région du Gourma lors de l'opération Barkhane à Ndaki, au Mali, le 27 juillet 2019. (REUTERS / Benoit Tessier / Photo d'archives)
Un soldat français du Groupe tactique du désert « Belleface » (GTD) s’entretient avec des habitants de la région du Gourma lors de l’opération Barkhane à Ndaki, au Mali, le 27 juillet 2019. (REUTERS / Benoit Tessier / Photo d’archives)

Le 9 août 2020, à Niger, le chef du groupe a personnellement ordonné la meurtre de six humanitaires français et le guide et chauffeur nigérian qui les accompagnait.

Était aussi recherché par les États-Unis pour une embuscade en octobre 2017 dans le sud-ouest du Niger, près du Mali, où quatre soldats des forces spéciales américaines et quatre Nigérians ont été tués.

En juin et juillet, l’armée française avait tué ou capturé différents hauts responsables de la branche EIGS.

Après huit ans de liens importants avec le Sahel, le président Macron a annoncé en juin une réduction de la présence militaire française dans la région et la fin de l’opération anti-jihadiste Barkhane.

(Avec informations de l’AFP)

Continue de lire:

Tués mais pas vaincus, des milliers de terroristes de l’État islamique retournent au combat
Afghanistan : les États-Unis prédisent que dans deux ans, Al-Qaïda pourrait se réarmer et redevenir une menace
D’anciens prisonniers talibans contrôlent désormais la prison principale de Kaboul, où ils étaient détenus

Nihel Beranger

“Coffee addict. Lifelong alcohol fanatic. Typical travel expert. Prone to bouts of apathy. Internet pioneer.”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *