Le supercalculateur électronique reçoit des coprocesseurs photoniques

L’informatique

Rédaction du Site Innovation Technologique – 27/12/2021

Le supercalculateur Jean Zay entre dans l’histoire en tant que premier supercalculateur hybride, mêlant électronique et photonique.
[Imagem: Cyril Fresillon/IDRIS/CNRS]

Coprocessadores fotnicos

Le supercalculateur français Jean Zay n’est qu’au 163e rang du TOP500 des plus grands supercalculateurs du monde, mais il vient d’entrer dans l’histoire.

Construit à l’origine par HP et mis en service en 2019, le Jean Zay est devenu le premier supercalculateur au monde à recevoir des coprocesseurs photoniques, c’est-à-dire qu’ils effectuent leurs calculs à l’aide de la lumière et non de l’électricité.

De nombreux groupes dans le monde travaillent à la construction de processeurs de lumière, mais la société émergente LightOn a pris de l’avance en lançant ses coprocesseurs photoniques – les coprocesseurs sont des puces auxiliaires spécialisées dans certains types de calculs, conçues pour libérer le processeur principal pour d’autres tâches.

La société appelle sa puce lumineuse OPU, qui signifie « unité de traitement optique ».

LightOn est spécialisé dans la fabrication de coprocesseurs pour les calculs d’intelligence artificielle, accélérant certaines tâches génériques de l’apprentissage automatique, telles que la formation et l’inférence de données de grande dimension – la version actuelle de l’OPU, ne consommant que 30 watts, peut gérer des matrices de taille unique. éléments rail.

Selon l’entreprise, les coprocesseurs photoniques peuvent être utilisés dans le cadre d’un apprentissage supervisé ou non supervisé, ouvrant ainsi son champ d’applications, qui va du traitement batch traditionnel, des gros volumes de données enregistrées, aux données fournies en temps réel, en Diffusion.

supercalculateur électronique

Les modules photoniques de LightOn sont accessibles indépendamment via une API Python.
[Imagem: LightOn]

Computao hbrida

Dans le cas du supercalculateur Jean Zay, les OPU de LightOn utiliseront la photonique pour accélérer les algorithmes fonctionnant conjointement avec les processeurs au silicium standard (Xeon Gold 6248) et la dernière technologie GPU A100 de Nvidia.

Le supercalculateur devrait voir ses performances augmenter de 8 à 40 fois lors de l’exécution de programmes d’intelligence artificielle, par rapport aux calculs effectués sur les seuls GPU.

« Nos recherches se concentrent désormais sur la question de l’apprentissage à grande échelle. Intégrer une OPU dans l’un des nœuds les plus puissants de Jean Zay va nous donner les clés pour mener cette recherche et nous permettre d’aller au-delà d’une simple ‘preuve de concept' », il a dit. Professeur Antoine Liutkus, l’un des fondateurs de LightOn.

L’intégration d’une puce photonique dans une machine électronique traditionnelle confirme également les attentes selon lesquelles il n’est pas nécessaire d’attendre que la technologie photonique crée une plate-forme informatique entièrement nouvelle pour remplacer l’informatique électronique, et il est possible d’intégrer les deux dans une technologie hybride dans laquelle chacun un offre à son meilleur.

« Parallèlement à l’essor de l’informatique quantique, cette première mondiale renforce notre opinion selon laquelle la prochaine étape après le supercalcul exascale sera l’informatique hybride », a déclaré Liutkus.


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Nihel Béranger

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