Le secrétaire d’État des États-Unis, Antony Blinken, a reconnu qu’ils auraient dû « faire mieux » l’annonce de l’accord AUKUS avec l’Australie et le Royaume-Uni et a regretté « d’avoir pris pour acquis » la relation avec la France.
« Nous faisons mieux car, suivant les instructions données par les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron, ce que nous faisons depuis quelques semaines va maintenant en profondeur, tant en termes de concertation et de communication, que de coordination sur les questions les plus importantes qui lient nos deux pays », a ajouté Blinken dans une interview pour la chaîne France 2 qu’il a réalisée dans le cadre de sa visite à Paris.
En ces termes, le chef de la diplomatie américaine a rencontré mardi à l’Elysée Macron dans le but de refaire des ponts et « restaurer la confiance » qui a explosé après l’alliance Washington-Londres-Canberra.
Le gouvernement français a appelé à des consultations avec son ambassadeur à Washington en un récent geste sans précédent après que, à la suite du pacte AUKUS, Paris se soit soudainement retrouvé sans contrat de millionnaire pour la livraison de sous-marins à Canberra.
Ainsi, lors de la rencontre, Blinken et Macron ont exprimé leur confiance de pouvoir continuer à travailler dans « l’intérêt commun », également dans « l’espace indo-pacifique », rapporte la presse française.
RENCONTRE AVEC LE DRIAN
Dans le cadre de sa visite à Paris, Blinken Il a également rencontré son homologue français, Jean-Yves Le Drian, avec qui il a partagé sa vision des situations au Liban, en Libye et en Tunisie, et renforcé leur lien et leur travail commun, qui est « plus profond que jamais », a-t-il déclaré.
Ainsi, Blinken a défendu l’engagement américain avec la France concernant ces missions, et apprécié son « engagement diplomatique, politique et économique avec ses alliés et partenaires», reléguant la présence militaire dans ces zones à un niveau inférieur.
Deuxièmement, Le secrétaire d’État a souligné l’intention des États-Unis d’« approfondir » l’association déjà « importante » de Washington et de Paris dans la région du Sahel africain, comme l’a souligné une interview réalisée précédemment.
« Il y a déjà un travail collaboratif très important au Sahel, ce qui s’est matérialisé par une opération très réussie il y a quelques semaines, menée par la France et soutenue par les Etats-Unis. Nous ferons encore plus ensemble au Sahel. Nos experts se réuniront pour définir ce travail commun », a indiqué le secrétaire d’État américain.
(Avec des informations d’Europa Press)
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