L’Europe, les 5 menaces pour la nature

Le fait que les mers se réchauffent augmente leur acidité. Un effet qui est l’ennemi des espèces marines vivantes et qui crée plusieurs problèmes : parmi les principaux, l’accouplement. Et à cela s’ajoute le surexploitation des ressources halieutiques: la surpêche ne permet pas aux espèces de se régénérer et contribue à menacer leur survie. Alors le espèce autochtones s’éteignent laissant place à ceux envahissant. Le problème de l’invasion d’espèces invasives est également sensible sur terre, mais au niveau marin il crée une série d’effets particulièrement graves pour l’équilibre de l’écosystème. Par ailleurs, le phénomène de réchauffement altère la présence d’espèces végétales marines telles que poseidonia. Ce dernier est utile pour absorber le CO2, nourrit les poissons et atténue les vagues les plus violentes. Des éléments comme la posidonie disparaissent notamment en France, en Croatie, en Grèce. Cela se produit également en Italie, quoique dans une moindre mesure.

Protéger et réactiver

Alors, comment est la nature en Europe ? Si nous regardons le verre à moitié vide, dans l’ensemble probablement pire que tout autre continent sur Terre. Prenons quelques exemples. Au cours des six dernières années, le pourcentage d’oiseaux vivant dans des conditions de vie médiocres ou déplorables a augmenté de 7 %, pour atteindre 39 % du total. Au cours de la dernière décennie, le pourcentage de l’habitat mal préservé a augmenté de 6 %. Dans le cas des régions marines, de nombreuses évaluations font état d’un état de conservation inconnu, reflétant le manque général de données sur les espèces.

« Au cours des 30 dernières années, les conditions environnementales se sont détériorées – Spiega Mac Sharry – l’utilisation des terres a augmenté et la pollution a augmenté à un niveau général : ce sont les deux moteurs de déclin de la biodiversité. Parce que? Les raisons sont différentes mais entre autres nous avons aujourd’hui plus de consommateurs : les gens veulent acheter plus et cela augmente indirectement les émissions et les dommages environnementaux.». Un avis également partagé par Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE : «Le bon état et la résilience de la nature en Europe, ainsi que le bien-être des citoyens, exigent changements radicaux dans la façon dont nous produisons et consommons des aliments, dans laquelle nous gérons et exploitons les forêts, à la manière dont nous construisons nos villes”.

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Mais d’un autre côté, l’Europe n’a jamais eu autant de lois et réglementations environnementales. Et la Commission dirigée par von der Leyen a parié son mandat sur des objectifs environnementaux. « Par rapport aux dernières décennies, nous avons adopté des politiques de biodiversité au niveau national et européen qui auront des effets positifs à long terme. Les aires protégées ont énormément augmenté au cours des vingt dernières années : les aires marines protégées sont passées de 1 % à 11 % et les superficies terrestres de 14 à 25 %”.

Ces derniers ne sont que 14% dans le monde. Et le les forêts européen, les dates en déclin jusqu’à il y a un demi-siècle, sont adulte en moyenne de 9% au cours des 30 dernières années. En Europe, entre 1995 et 2015, un espace boisé aussi vaste que la Hollande, la Belgique, la Suisse et le Danemark réunis renaît. Le Vieux Continent présente donc quelques données positives et de nombreux nouveaux choix pour l’avenir. Surtout, comme le conclut Mac Sharry, un changement de mentalité décidé dans les politiques institutionnelles : « Vous devez d’abord protéger, mais ce n’est que la première étape. Ensuite, il faut restaurer ce qui existait et réactiver les processus naturels : maintenant nous le faisons”.

Nihel Béranger

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