Olaf Scholz menace la Russie de possibles conséquences s’il envahit l’Ukraine

Le nouveau chancelier allemand, Olaf Scholz, a menacé ce mercredi la Russie de possibles « conséquences » pour le controversé gazoduc Nord Stream II, qui relie les deux pays, si Vladimir Poutine décidait d’envahir l’Ukraine.

« Notre position est très claire, nous voulons que l’inviolabilité des frontières soit respectée par tous, tout le monde comprend qu’il y aurait des conséquences si ce n’était pas le cas », a déclaré Olaf Scholz, dans sa première interview après l’élection à la chancelière fédérale, à la chaîne de télévision Welt TV.

Selon l’agence de presse France-Presse (AFP), il a été demandé à Scholz s’il serait prêt à utiliser le gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique et qui attend toujours l’autorisation définitive des autorités allemandes pour entrer en activité, en tant que moyen de faire pression sur Moscou en cas d’invasion de l’Ukraine par les forces russes.

« Dans l’immédiat, nous devons nous assurer que la situation reste ce qu’elle est, c’est-à-dire qu’ils [as fronteiras] restent inviolables », a ajouté le chef du gouvernement social-démocrate.

également La France et le nous a mis en garde la Russie contre les « conséquences massives et stratégiques » qu’aurait une agression contre l’Ukraine.

Les pays occidentaux et l’Ukraine accusent Moscou d’avoir rassemblé des dizaines de milliers de soldats et de chars aux frontières de l’Ukraine en prévision d’une invasion imminente, ce que la Russie nie.

Plusieurs experts et agents politiques occidentaux ont fait valoir que la Russie avait délibérément aggravé la pénurie énergétique de l’UE, afin de faire pression sur l’Allemagne pour qu’elle approuve l’exploitation du gazoduc Nord Stream 2 (que les États-Unis tentent d’arrêter), qui relie les deux pays. en provenance de la mer Baltique, n’ayant plus à transiter par l’Ukraine, jusqu’à présent la porte d’entrée du gaz russe vers l’Europe.

Certains craignent que l’Ukraine ne soit à nouveau « dans la ligne de mire » du président russe Vladimir Poutine lorsqu’elle cessera d’être essentielle en tant que pays de transit pour le gaz naturel après que la Russie a illégalement annexé la région de Crimée en Ukraine en 2014.

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Nihel Béranger

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