Le cortège de la liberté. En France, les camionneurs descendent dans la rue

PARIS / BRUXELLES – «Le convoi de la liberté». Le cortège de la liberté. Jusqu’à 200.000 personnes pourraient converger à Paris puis à Bruxelles pour exprimer leur désaccord contre l’exigence du carnet de vaccination.

Ils veulent être libres de choisir leur propre santé, sans que leurs décisions de santé n’aient d’impact sur leur vie privée et professionnelle. A l’instar du mouvement né au Canada, qui a réuni 15 000 camionneurs à Ottawa le week-end dernier et maintient encore aujourd’hui la capitale bloquée, « Le convoi de la liberté » est né en France, qui s’adresse à tous ceux qui veulent « récupérer leur la liberté, l’accès inconditionnel aux soins, à l’éducation et à la culture, et le respect des valeurs essentielles de notre Constitution ». Là encore il y a des camionneurs, mais, comme vous pouvez le lire sur la page du groupe Facebook ouverte le 26 janvier, il y a aussi des infirmières , par exemple, qui ont été suspendus de leurs fonctions.

Près de 200 000 personnes ont rejoint le mouvement en une semaine. Dès le 8 février, les citoyens arrivant de toutes les régions de France descendront dans la rue et le 11 ils convergeront tous à Paris. Le 12, diverses manifestations sont prévues dans la capitale, comme celle des Gilets Jaunes. Chacun peut participer au défilé de son choix. Le départ est alors prévu le 12 février et le 14 ils arriveront tous ensemble à Bruxelles. Pour l’arrêt dans la capitale européenne, le mouvement a lancé une invitation à participer aux citoyens de tous les pays des États membres.

Comme l’écrit LeParisien, les autorités évaluent encore la situation, tant en France qu’en Belgique. Le règlement partagé sur le groupe Facebook stipule que les participants ne doivent pas bloquer la circulation, ils doivent laisser passer les véhicules d’urgence et constituer une caisse commune pour payer les péages et respecter le code de la route. Les organisateurs ont créé un horaire horaire et une carte à suivre pour ne pas trop perturber le trafic quotidien.

Les comportements violents ou illégaux ne sont pas autorisés. Le respect du cadre légal de la négociation sociale des revendications est particulièrement requis. De plus, il y a l’idée de démarrer une collaboration avec des supermarchés et des boulangeries pour la collecte de nourriture. Nous pensons leur demander de partager avec eux les invendus ou les restes de la journée, afin de lutter également contre le gaspillage. « Bonne humeur, altruisme et solidarité sont nos maîtres mots ».

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Nihel Béranger

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