sécheresse en France

Le soleil et les températures élevées des derniers jours sont une raison pour beaucoup de se réjouir du temps parfait de l’été. Surtout quand on repense à l’été pluvieux de l’année dernière. Mais l’été sec n’a pas que son côté ensoleillé.

Le manque de pluie et la chaleur accablante pèsent également lourdement sur la flore et l’approvisionnement en eau potable de la population. La pénurie d’eau est particulièrement sensible en France en ce moment, car la France, comme la plupart des pays européens, tire plus des 2/3 de son eau potable des nappes phréatiques. Cependant, la chaleur extrême et persistante combinée au manque de précipitations a un impact sur la nappe phréatique. En raison du prélèvement d’eau potable et de l’évaporation des plantes, celle-ci s’enfonce tellement que les puits de l’aqueduc ne peuvent plus l’atteindre. Mais de nouveaux puits plus profonds ne sont qu’une solution à court terme, car ils abaissent en permanence le niveau de la nappe phréatique. Cela irait de pair avec des changements sévères dans le monde végétal, qui est également en grande partie alimenté par les eaux souterraines via ses racines et, à terme, exacerbe la sécheresse et conduit à de mauvaises récoltes.

En Allemagne aussi, les couches supérieures du sol jusqu’à une profondeur de près d’un mètre sont déjà trop sèches. Cependant, les fortes précipitations de l’année dernière et le printemps suffisamment humide ont bien rempli nos réserves d’eau. De plus, il n’y a toujours pas de stress hydrique à l’échelle nationale en Allemagne (moins de 20 % de l’eau disponible est utilisée). Au niveau régional, notamment dans le Brandebourg, la situation est un peu plus tendue, mais la situation en France est encore loin.

Néanmoins, il faut penser à l’approvisionnement en eau et ne pas tenir pour acquis l’eau potable du robinet. La façon la plus sensée de conserver les eaux souterraines est d’utiliser moins d’eau. En fait, ce principe directeur semble déjà avoir atteint la population, car la consommation d’eau par habitant est en fait en baisse depuis les années 1990. Cependant, cela est également dû au fait que les aqueducs renouvellent leurs canalisations et donc moins d’eau s’infiltre dans le sol sur le chemin du consommateur.

Nihel Béranger

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