Volleyball : l’Argentine a échoué contre la France et ira contre le Brésil pour le bronze | Percutant 3-0 des Gaulois, qui joueront la finale contre la Russie

L’équipe de volley n’a pas pu avec la France ce jeudi matin et maintenant Il visera la médaille de bronze, qu’il jouera contre nul autre que le Brésil. Le nouveau rendez-vous avec l’histoire, pour ajouter la deuxième médaille dans l’histoire du volley-ball argentin (bronze à Séoul 1988), sera le Samedi à 1h30 du matin.

C’était 3-0 (25-22, 25-19, 25-22) en faveur des Gaulois, avec un match presque parfait qui n’a laissé aucune chance à l’équipe dirigée par Marcelo Méndez. Plus tôt dans la première demi-finale, le Comité olympique russe avait sonné la cloche en battant le Brésil 3-1 (18-25, 25-21, 26-24, 25-23) et en le laissant sans sa cinquième finale olympique consécutive (deux médailles d’or). La finale aura lieu samedi à 9h15.

Le meilleur buteur de l’équipe nationale était Facundo Conte, avec 13 points, suivi de Bruno Lima (9) de San Juan, bon démarreur mais paresseux dans les sets suivants, et Agustin perdant (7), parmi les plus importants. Pour la France, ce fut formidable celui de Jean Patry (15 ans) et Trevor Clevenot (14 ans), noms propres d’une performance collective irréprochable.

Penser au Brésil

« Nous n’avons pas joué notre meilleur volley-ball, probablement à cause du mérite de l’adversaire mais aussi à cause de nos lacunes. Mais ce sont des jeux, malheureusement quand on ne peut pas montrer tout son potentiel et que l’autre équipe joue bien, c’est difficile. Le moins beau, c’est qu’on a une autre finale, on a une revanche. Cela ne s’arrête pas là, nous devons être intelligents, essayez de poser votre tête par terre et continuez à pousser car nous avons une autre finale pour réaliser quelque chose d’important », a reflété Luciano De Cecco (3 points).

« C’est un moment très triste à cause de la défaite … Nous avons très bien fait les choses. Nous avons commencé bâton par bâton, nous les avions bien étudiés, nous avons eu quelques situations dont nous ne savions pas comment tirer parti de et là nous avons raté le match. Il n’y a pas d’autre choix que de lever la tête et de penser au bronze. Nous avons une chance de plus, une finale de plus pour nous. On espère en profiter », a estimé Lima Après la réunion.

Définir un ensemble

Après un départ erratique des deux équipes, avec de nombreux ratés, la France est venue prendre une distance de trois points (12-9) et a contraint Méndez à demander un temps mort pour réarranger ses idées. La minute était bonne pour l’Argentine et surtout pour Conte, avec un départ imprécis, qui commençait à trouver des écarts dans le blocage français avec ses diagonales. Le meilleur de la Sélection a été l’efficacité de Lima dans l’enchère, quelque chose qui ne durera pas tout au long du match.

La distance en faveur des Français est restée entre deux et trois points, jusqu’à ce que l’Argentine commence à se faire sentir dans le blocus. Lima était encore intraitable et La France semblait en panne après une erreur inhabituelle, quand Antoine Brizard s’est mis en place et Nicolas le Goff l’a laissée passer sans personne derrière lui. Pointe de l’Albiceleste et 20-20. L’équipe nationale s’est imposée mais la France a bien mieux clôturé et a pris le premier set 25-22.

Lo de France monte en puissance dès le deuxième set, main dans la main avec Clevenot, imparable en attaque. Il a été très bien soutenu par le complaisant et habile Earvin Ngapeth. La partie était tous les européens, toujours très loin sur le tableau d’affichage. Méndez a essayé de déplacer le banc, sans rencontrer la réponse attendue : 25-19 pour les Européens et 2-0.

C’était l’heure de la réaction argentine, qui jusqu’alors n’avait pas su faire décoller le jeu qu’elle avait excité lors des derniers matchs. Mais la France n’a pas pensé à baisser son niveau, parfois écrasant, maintenant de la main de Patry, qui semblait ne pas savoir ce que c’est que d’avoir tort.

Deux blocs d’affilée par Sebastián Solé après de superbes services de Loser pour égaliser 15-15, le meilleur moment du match pour l’Argentine. Le match a fait monter la température après une erreur d’arbitrage que l’équipe nationale a demandé de revoir pour finir par prendre le point, donnant lieu à des échanges discursifs des joueurs, en réseau. La fièvre a motivé notre équipe, mais n’a en aucun cas refroidi les Français imperturbables en route vers la finale. Le troisième était 25-22 et les Argentins étaient inquiets, qui auront bientôt leur revanche dans la lutte pour le bronze.

La précédente

Celles dirigées par Marcelo Méndez avaient un antécédent récent qui nous invitait à rêver pour améliorer le bronze historique obtenu à Séoul 1988alors qu’ils battaient les Français 3-2 en phase de groupes. C’était le début de la séquence de victoires de l’équipe nationale, qui a depuis battu la Tunisie (3-2) et les États-Unis (3-0) au premier tour, et l’Italie (3-2) en quarts de finale. La France, pour sa part, est aussi venue de laisser sur la route un rival qui était censé avoir plus d’importance dans le précédent : la Pologne, par 3-2 (21-25, 25-22, 21-25, 25-21 et 15-9).

Nihel Béranger

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